Les racines de Dillon
Ancré dans le terroir martiniquais depuis 1779, DILLON développe son savoir-faire rhumier pour élaborer des rhums d'exception reconnus dans le monde entier.
En route vers la Guerre d’Indépendance américaine avec le Général La Fayette,
les troupes armées du jeune et beau Colonel Arthur Dillon font escale en Martinique. Ils sont accueillis par la belle créole, Marie-Françoise Laure de Girardin, veuve du Comte de la Touche depuis quelques mois. Pendant que le régiment Dillon tient ses quartiers à l’habitation Girardin, le Colonel et la Comtesse tombent amoureux. Ils se marient en 1784 et une fille, Fanny, naît de leur union.
D’origine irlandaise, le régiment Dillon combat les Anglais pour le compte des différents rois français : Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
C’est au service de ce dernier qu’Arthur Dillon combat les troupes britanniques en Amérique. L’uniforme du régiment de Dillon se distingue par ses couleurs rouge et or. Ces deux dominantes seront utilisées par la suite pour donner son identité au logo des Rhums Dillon en hommage à Arthur Dillon.
Nommé député de la Martinique, Arthur Dillon rentre en Métropole.
En 1792, lors de la chute de la Monarchie, il prête serment de fidélité au Roi et est destitué. Sa femme, la Comtesse, l’implore de rentrer à la Martinique mais son passeport lui est refusé. Accusé de comploter pour sauver le Roi, il est arrêté pendant la Terreur et condamné à la peine capitale. Le 13 avril 1794, Arthur Dillon monte sur l’échafaud et meurt guillotiné en criant ses derniers mots « Vive le Roi ».
En reconnaissance de ses exploits, le nom de Dillon fut gravé par la suite sur l’Arc de Triomphe parmi la liste des généraux de la Révolution Française.
En 1857, Monsieur Hervé alors Maire de Saint-Pierre acquiert l’habitation Dillon et développe la plantation avec d’autres terres voisines.
Une tradition bien martiniquaise s’est instaurée ensuite à la plantation : les combats de coqs. En empruntant ce symbole fort de la Martinique, sur les étiquettes à cette époque, la distillerie Dillon affirme son identité et son attachement à l’histoire de son territoire.
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Au cours de son histoire, l’habitation Dillon a connu de nombreuses péripéties.
En 1866, une crise de l’activité sucrière s’abat sur Pierre Hervé, son propriétaire. Il finit ruiné et la Dillon est vendue au tribunal.
En 1869, une nouvelle « rhumerie » est construite cependant en 1891, un cyclone dévaste Fort-de-France et la distillerie est très fortement endommagée.En 1922, le sort s’acharne de nouveau contre elle, une gigantesque explosion de poudre à canon détruit plusieurs bâtiments.
En 1928, Raphaël Domergue construit les bâtiments actuels résistants aux cyclones.
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Afin de certifier la provenance et l’authenticité des rhums martiniquais, une Appellation d’Origine Contrôlée est créée en 1996.
Pour pouvoir porter la mention "Rhum agricole AOC Martinique", le rhum doit être produit à partir de cannes cultivées dans une zone autorisée par le règlement de l’AOC.
Les rhums agricoles Dillon, issus uniquement de la distillation du jus fermenté de la canne à sucre, sont facilement reconnaissables grâce au marquage A.O.C présent sur les bouteilles.
Des hommes
Pascal Barat
Chez DILLON, nous cultivons nous-mêmes notre canne à sucre que nous distillons ensuite pour produire de grands rhums.
Nous exerçons nos différents métiers (agriculture, distillation, embouteillage et commercialisation) sur plusieurs territoires de la Martinique : A Saint-Pierre, au pied de la Montagne Pelée, à Basse-Pointe, sur la côte Atlantique et à Fort-de-France, l’emblématique capitale insulaire.
Nous nous imprégnons ainsi en permanence de l’âme Martiniquaise : nous la regardons vivre, nous l’entendons respirer, nous la voyons évoluer.
Diriger la Distillerie DILLON, c’est finalement cela : Ecouter battre le cœur de la Martinique pour retranscrire dans les grands rhums DILLON toute sa générosité, sa convivialité et son amour de la fête !
Éric Lecoeur
La distillation du rhum est un travail passionnant et extrêmement varié. En tant que directeur technique de la distillerie, je touche à tous les domaines, de l’agriculture avec la récolte de la canne à sucre fraiche, à la distillation des rhums avant embouteillage.
Chaque année, je supervise la préparation et la mise en place de la récolte. Tout doit être bien pris en compte car une fois le processus entamé impossible de s’arrêter !
Outre les améliorations techniques que nous apportons régulièrement, une évolution notable a depuis de nombreuses années été faite par la distillerie pour respecter l’environnement : nous avons aujourd’hui la chance de fonctionner quasi entièrement sur une énergie renouvelable ! Peu d’entreprises peuvent se vanter d’un tel bilan énergétique.
Mon rôle au sein de la Distillerie DILLON est de coordonner tous les intervenants au cours de la fabrication, pour que la campagne de distillation se passe bien tout en améliorant sans cesse la qualité de notre production.